5 desserts marocains populaires au cœur de la cuisine chérifienne
La gastronomie marocaine est l'une des meilleures au monde pour la variété de ses plats. On la considère comme joyeuse, exotique, pleine de couleurs et de saveurs. Ces desserts sont pourtant moins connus. Or l'art culinaire marocain se manifeste aussi à travers des pâtisseries orientales très raffinées. Mais celles-ci se consomment davantage dans le cadre du rituel du thé à la menthe et non à la fin d'un repas. Afin de mieux faire connaitre les desserts marocains, passons en revue quelques recettes à la fois simples et incontournables qui vous donneront certainement des idées.
Le Sfouf : le croquant aux amandes version chérifienne
Le sfouf marocain (ou sellou) est une recette fortifiante qui se consomme autant au petit-déjeuner qu'au dessert. Il s'agit d'un croquant aux amandes qui comportent les ingrédients suivants :
- de la farine torréfiée ;
- des fruits à coques et des oléagineux ;
- toute une série d'épices savoureuses.
Il existe une variété considérable de recettes pour fabriquer son sfouf. Chaque famille a ses secrets qui se transmettent de génération en génération. Le sfouf est certainement le dessert marocain le plus ancien dans la gastronomie. Car à la différence des autres desserts, il n'a pas subi l'influence extérieure des cuisines arabes, andalouses, juives ou ottomanes. Vous pourrez d'ailleurs le retrouver en vente sur ce site web : sellou-shop.com.
L'Orange à la grenade : un dessert apprécié en période de forte chaleur
Ces deux fruits se retrouvent en abondance au cœur des souks locaux. Les Marocains en ont tiré profit pour créer un dessert raffiné, savoureux et populaire. Pour présenter la recette de l'orange à la grenade, il vous faudra :
- couper de belles rondelles d'oranges et les arroser d'un peu de fleur d'oranger pour mieux les parfumer ;
- décorer le dessus à l'aide de grains de grenade pour jouer sur les couleurs ;
- saupoudrer de légers éclats d'amandes ou de pistaches pour leur côté décoratif et croquant.
Le Sfenj : le donut à la marocaine
On pourrait penser que le sfenj est un petit en-cas pour le goûter. C'est tout à fait vrai lorsque sonne l'heure du thé à la menthe. Cependant, on observe que les pratiques populaires marocaines diffèrent un peu de ce cadre-là. Effectivement, les ouvriers et les travailleurs qui font leur pause de midi le consomment souvent en guise de dessert.
Par coutume, beaucoup de petits restaurants populaires proposent des formules express incluant :
- une soupe harira ou des lentilles ;
- un œuf au cumin ;
- un sfenj pour couronner la fin du repas.
Ce beignet fait donc office de dessert dans beaucoup de grandes villes au Maroc.
Le Mouhalabia : la crème brûlée à la marocaine
Comme nous venons de le voir, la cuisine marocaine est une cuisine métissée. À ce titre, le mouhalabia est une crème brûlée d'origine libanaise, qui ressemble aussi beaucoup à sa voisine espagnole. À une exception près, car ce flan est fabriqué à partir de farine de riz. Cette légère différence la rend beaucoup plus copieuse et gourmande. Enfin, comme dans la majorité des desserts ou pâtisseries marocaines, l'eau de fleur d'oranger (ou bigaradier) viendra majestueusement parfumer ce dessert.
La Seffa : les cheveux d'ange parfumés à la cannelle
Ce dessert marocain - qui était un peu le plat du pauvre il y a de cela quelques années - est un dessert succulent. Il est fabriqué à partir de cheveux d'ange (vermicelles) auxquels sont rajoutés toute une série d'ingrédients participant à sa version sucrée. Généralement, il est préparé avec :
- du sucre glace ;
- des raisins secs ;
- de la cannelle ;
- des amandes concassées.
Il existe aussi une version salée qui n'est plus un dessert. Il s'agit de la Seffa au poulet, préparé avec les mêmes ingrédients, mais enrichi avec du poulet et des oignons.