Bofinger

Critique de la rédaction

Dans la grande famille des brasseries parisiennes, Bofinger se hisse dans les meilleures places. Fondé en 1864, le restaurant installe son superbe décor en 1919. Depuis, rien ne semble avoir changé, pour le plus grand bonheur des clients, habitués ou touristes de passage. Ce que l'on vient chercher ici, c'est le plus pur esprit de la brasserie à l'ancienne, avec ses banquettes conviviales, son service chaleureux et ses plats à la fois gourmands et authentiques.

À la carte, les plateaux de fruits de mer côtoient la soupe à l'oignon, les escargots, le foie gras, le pâté en croûte, les moules, les St Jacques, la poitrine de cochon, le tartare de bœuf et l'entrecôte. Mais difficile de s'asseoir chez Bofinger sans commander l'incontournable choucroute maison (28 €) : une belle assiette garnie de jarret, poitrine, échine, pommes de terre et trois types de saucisses. Un plat très copieux, savoureux et réconfortant.

Les amateurs de poisson opteront pour la choucroute de la mer (29,50 €), voire pour sa version royale au homard (48,50 €). S'il vous reste un peu d'appétit, craquez pour le Paris-Brest, le Baba flambé au rhum ou les Profiteroles.

Que les petits budgets se rassurent, il est possible de goûter à la cuisine de Bofinger sans se ruiner, grâce aux formules : 19,90 € le midi, ou 35 € midi et soir, pour un repas gourmand et accessible.

Installé au rez-de-chaussée ou à l'étage, admirez le ballet des serveurs et serveuses, costumés comme il se doit, à la fois chics, sympathiques et efficaces. Profitez de l'ambiance unique d'un lieu mythique qui a traversé les époques. Une brasserie est un théâtre, Bofinger en est l'un de ses plus dignes représentants.