USA : 28% des livreurs de repas goûtent aux commandes !

Se faire livrer est pratique quand on n’a pas la tête à cuisiner ou même à sortir. Par contre, il se peut qu'après avoir pris connaissance de ce qui suit, vous y repensiez à deux fois avant de dégainer votre appli favorite : aux États-Unis, un tiers des livreurs de repas ont avoué avoir déjà au moins une fois goûté aux plats qu'ils sont censés livrer !
USA : 28% des livreurs de repas goûtent aux commandes !

La statistique est américaine, mais elle donne le ton. C'est US Foods, une entreprise agroalimentaire, qui a soulevé le lièvre avec un sondage effectué auprès des livreurs. Pour ce faire, elle en a approché 500 travaillant pour les principales applications américaines de livraison à domicile comme PostMates, UberEats, DoorDash ou encore Grubhub.

Le but de l’enquête était d'établir les principaux comportements et les principales habitudes dans le secteur de la livraison des plats. Parmi les nombreuses questions posées aux livreurs, il y avait celle de savoir s'ils piquaient de temps à autre dans l'assiette des clients. Résultat : 28% ont avoué se servir volontiers dans les commandes qu'ils transportent ! Et quand on y pense, ça donne froid dans le dos puisqu’il ne s'agit là que des livreurs ayant répondu honnêtement au sondage en admettant les faits...

Ce n’est pas tout puisque, même chez ceux pour qui le devoir de livrer est sacré, la tentation est grande : 54% des livreurs interrogés ont ainsi avoué être tentés de grignoter un bout des plats qu'ils livrent à longueur de journée.

Du côté des clients évidemment, la perspective qu'on ait pu toucher à leurs commandes n'est guère agréable. Pour avoir questionné 1.500 utilisateurs adultes et en proposant une échelle allant de 1 à 10, 1 signifiant "ce n'est pas grave" et 10 "absolument inacceptable", US Foods a déterminé une réponse moyenne des clients : 8,4. Apprendre que 85% d'entre eux sont favorables à ce que des étiquettes inviolables équipent les plats n’a alors plus rien d’étonnant.

Morale de l'histoire : quand on regarde notre barquette et que nos tripes nous disent qu'il nous manque des frites, ou quand on a l’intime conviction que cette Margherita est trop riquiqui pour être honnête, ce n'est pas forcément nous qui sommes paranos !

Mis à jour le 27/08/2019

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